Aujourd’hui mon corps porte un cancer

 

Aujourd’hui mon corps porte un cancer

 

Pendant l’été dernier, on a fini les travaux pour déménager au bercail qui formait un grand rêve, enfin réalisé !

Une semaine après le déménagement, mon époux nous a invités, les enfants et moi, à passer des vacances au bord de la mer à Kantaoui.

Plein de soleil, de plaisirs…mais aussi et surtout, plein de Russes..

Pas ceux élégants et intellectuels, mais cette classe de gens modestes, généralement dédaignée par l’Europe et qu’ils appellent eux mêmes ‘‘ les vagabonds’’,

Bref, c’est cela la post révo : contact oblige avec la devise même retirée des égouts !

Lesbiennes, prostituées presque nues, saouls du matin au soir …

Et nos enfants découvrent le monde !

Pourtant, il n’y a pas que ça…

On a pensé avoir fait le bon choix. Or, l’esprit machiavélique de nos gouvernants ne ménage pas d’efforts pour mettre en œuvre tous les moyens ayant un même aboutissement  » la devise ».

Pendant ce séjour-là, j’étais très fatiguée.  Du coup, visiblement j’ai attiré vers moi beaucoup de peine. Une grande infection attrapée de la piscine apparemment…

Pour la gynéco, c’était l’opportunité de découvrir une cellule de cancer qui pousse dans le silence  » un fibrome » ;

Heureusement bénin, après traitements et analyses.

La nouvelle était de taille car surprenante et improvisée ! Pour le moment on doit suivre.

Cinq mois après, et pas moins que la semaine dernière, je suis allée à mon ORL pour me faire ausculter…

J’ai eu un écoulement de sang et beaucoup de démangeaisons à l’oreille. Mais c’était très sain.

Toutefois, la découverte d’une cellule de cancer qui pousse dans le silence eut lieu !

On a trouvé trois nodules thyroïdiens ;

Ah ! Là !  Pas du tout évident et il faut une opération pour les enlever pour ne pas affecter le corps.

Apprenant la nouvelle, j’étais un peu bouleversée…

Et la seule question fut de savoir :

« Comment est-ce que j’ai pu attirer cette chose vers mon terrain ? »

Je fais ce que je peux pour changer et évoluer en santé, après des années de souffrance ! !

Au début, j’ai adopté le silence pour pouvoir couvrir mes émotions et les contenir. Pas évident !

Puis, arrivant à un certain gain de confiance et de détachement du corps, j’ai préféré partager l’info avec les gens qui peuvent m’aider, des amis du corps médical, mon époux et ma sœur naturopathe ;

On en parle beaucoup et j’ai même sollicité la compassion des abonnées de la Méthode à travers mon carnet d’adresse, amoureusement.

J’ai alors découvert que j’avais besoin de ne pas me sentir seule. Pas avec des gens qui pourraient pleurer, mais surtout des personnes dont la présence me fait sentir que je suis aimée et soutenue, que je n’étais pas seule face à ma maladie.

Au fond, j’avais ce besoin d’être aimée et de me sentir aimée, me sentir importante ! Cela me soulageait et me faisait sentir que je n’étais guère seule… et que j’étais aimée.

Ce besoin est peut-être lié au rejet qui s’est imposé depuis l’enfance, de la part de la famille !

C’était agréable de me sentir avec des ami ( e )s qui s’inquiètent, qui conseillent etc…d’autant que dès que j’ouvrais mon courrier, je trouvais des mails réconfortants

En même temps, je recevais des communications boostantes par téléphone.

C’est très bien.

Tout cela m’aide.

Mais cela ne suffisait pas car je sentais au fond de moi une certaine trouille, une angoisse de la maladie …de la hantise de devoir être opérée…

Je n’ai rien oublié de ce qui est arrivé à papa il y a près de 16 ans !

Par moment, je me donne aux larmes, ça soulage aussi.

Mais c’était insuffisant.

Je dois me détacher encore plus de mon corps.

Alors, je programme de méditer, le détachement du corps et des émotions.

D’abord, je fais quelques dons de nourriture. Ensuite, je fais un don de taille,

Le voilà :

« Je m’allonge, respire profondément du ventre, et pratique la méditation 12 du module 1 de la Méthode  (vous en trouverez les détails sur ce lien :www.lamethodedeleveil.com)

Je relâche donc tout mon corps, puis tente de relever les sensations relatives à l’angoisse et à l’attachement, en moi, pour les extérioriser hors de moi et préparer ainsi le réel détachement du corps et l’approfondissement dans le moi éternel.

Je sors ainsi, de ce qui est éphémère à ce qui est éternel. Je vais faire ça jusqu’au rendez-vous de l’opération.

Ma décision est prise !

Un index sur le lieu du mal, un autre ailleurs, je me concentre sur les deux phalanges qui font l’appui et je dis  » je guéris dans cet endroit  » Puis des sensations montent en moi, je les suis jusqu’à disparition ;

Quand, plusieurs soupirs s’enchaînent, je me soulage, repose et dors, pour marquer la fin de l’exercice ».

Pendant cette méditation, soit vous êtes en communication directe avec votre conscience pure, elle vous écoute et aide dans le sens de votre désir profond en vous. Soit vous suivez inconsciemment,  l’impulsion inconsciente de vos pensées et c’est un défilement de pensées qui éparpillent ou irritent ou dérangent votre concentration sur l’objectif et le conscient.

Il faut réellement amadouer tout d’abord toutes les tensions inconscientes du corps pour pouvoir par la suite déceler le canal de communication très fin et transparent avec l’âme issue de l’âme divine en vous.  ..

C’est sublime !

 

Pour finir, je tiens à vous informer que suite aux sollicitations de mes amies du corps médical et de ma sœur, je suis allée vers qui m’a conseillé une seconde échographie de vérification ;

Bonne nouvelle : l’état nécessite plutôt le suivi que l’opération.

Je souhaite à mon corps ainsi qu’aux vôtres, un très bon rétablissement.

« Ça va aller », disait Émile Coué

 

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