LA PEUR : COMMENT LA MAÎTRISER ? Peur de soi (=inconnu) Peur de l’autre Peur de l’avenir

 

         On est mal, frustré, dégoûté, on se secoue par le moindre son. On se sent vulnérable au point de souhaiter la mort. On voit des visages ou corps bizarres, on entend des sons qui font le trouble. On fait des cauchemars. On se croit hanté par des êtres surnaturels qui nous veulent du mal. On déprime, on pleure et on va jusqu’à voir des psys, payer les visites, enrichir les autres sans jamais obtenir le moindre résultat !des antidépresseurs etc…

Il y en a même qui se chopent un cancer et on n’arrête de foncer dans le malheur, l’impuissance et le pessimisme.

En effet, l’homme est une conscience qui coopère avec la peur.

La peur qui n’est qu’une illusion, qu’un mensonge, qu’une ruse du mental qui perçoit notre faible et donc fait tout pour que tout soit en faveur de cette faiblesse.

Vous avez toute la puissance en vous mais quand vous donnez la clé de votre esprit à votre mental, il fera l’impossible pour vous tyranniser et ôter toutes vos forces.

Le mental vous veut divisé en pièces, morcelé.

Et c’est dans la présence de ce grand sentiment destructeur qu’il règne.

Il devient roi et monopolise toutes vos facultés à penser et agir.

Quand on a par exemple plusieurs bâtiments d’un quartier, composés par tant d’architectes.

On n’y voit aucune perfection par rapport au quartier fait par un seul maitre!

Des maisons bâties sans harmonie ça et là, selon une pluralité anarchique des plans, aucune unité, aucun ornement, aucune route claire qui donnent sur les bâtiments entiers et lie entre eux.

On ne sait ni par où aller et ni comment arriver !!!

Ces disparité et dispersion créent la décomposition, le mortellement, l’affaiblissement des forces éparpillées et l’amortissement.

On ne cerne rien, on ne comprend rien, on ne voit clair rien !!!

Toutefois si c’était un seul architecte, avec un seul plan, plus une vision d’ensemble  claire, tout serait contingence, harmonie, beauté, amour…

D’ailleurs, chez nous en Tunisie, on peut bien voir l’image de l’intérieur social via l’architecture anarchique et disparate du pays.

C’est l’image du pays que plusieurs veulent gouverner,

En fin de compte, plusieurs faiblesses et dispersions de l’état, loin de l’union qui fait la force, sous l’emprise de l’anarchie.

C’est l’image exacte de l’intérieur bouleversé par la peur.

Votre mental devient votre supérieur politicien.

Diviser et régner.

Voici ce qu’il est.

C’est votre intérieur qui est ainsi divisé et perturbé.

Perturbé car vous vous identifiez à vos sentiments.

Vous voyez ?

Vous êtes collé à vos sentiments.

Vous ne vous voyez pas autrement.

Soyez unifié.

Rapiécez-vous.

Soyez votre conscience qui observe dans l’union cette peur et… elle disparaitra.

Vous savez ?

C’est difficile qu’on jette par terre toutes les maisons d’une ville pour le seul dessein de la refaire d’une autre façon et d’en rendre les rues plus belles.

Mais on voit bien que plusieurs font  abattre les leurs pour les rebâtir.

Ce n’est qu’ainsi que je peux réussir à conduire ma vie beaucoup mieux.

Sachez pénétrer dans votre intérieur sans peur.

Sachez fouiller dans ses brousses.

Apprenez ceci en observant, en ayant juste changé votre attitude d’identification. C’est seulement ainsi que vous arriverez à comprendre que la peur est issue de la division.

Réunissez-vous.

Ramassez-vos pièces et soyez Un.

La peur perdra ainsi sa force imaginaire en vous.

C’est une imagination. C’est une pensée. C’est une illusion.

D’ailleurs un pessimiste est entré dans une pièce noire et en voyant une corde enroulée sur elle, a eu très peur : c’est l’angoisse et l’anxiété.

Tout à coup, ça lui vient en tête d’actionner la lumière de la chambre.

Du coup, ce n’était qu’une corde enroulée par terre. Mis il a cru que c’était un serpent.

N’ayez pas peur d’activer la lumière de votre chambre noire !

Soyez courageux pour y parvenir.

Méditez sur le courage.

Dites-vous, yeux fermés, dans un coin calme, totalement relâché, presque sans effort :

« Je suis courageux » (20fois)

Et répétez autant que vous voyez nécessaire.

Vous parviendrez, je suis plus que sure, à franchir vos ténèbres et casser vos murailles pour aboutir à votre paix.

Rappelez-vous : C’est votre responsabilité.

Il n’ya que vous qui devez le faire et vous réussirez…

Car en fait, vous n’allez pas vous lasser de vous découvrir.

D’ailleurs, les grands chemins qui tournent entre les montagnes, deviennent peu à peu si unis et si commodes à force d’être fréquentés.

La peur de l’autre ou de l’avenir ou de quoi que soit, n’est qu’une idée qui bloque la vision comme un rideau que l’on baisse et du coup on ne peut plus rien voir de ce qu’il ya derrière.

Vous ne voyez pas votre « Soi ». Mais lui, il vous voit.

Il est là.

Sauf que votre mental vous crée ce qui vous fait peur, dans votre espace, votre silence…

Il met la peur dans un objet, dans un être…pour vous lamenter.

Comprenez :

 tant que vous nourrissez la peur par votre identification, elle ne trouvera pas de fortes raisons pour partir.

Plus vous mettez d’épices dans votre marmite, plus ça devient piquant et insupportable.

Vous avez peur ? Ce n’est qu’un mensonge du mental.

 Il vous effraie. C’est une ruse.

La peur ne vous laisse pas choisir, discerner, faire le tri….

Votre mental vous montre quelque chose et vous l’interrogez :

« -c’est cela ?

Il vous dit : non.

– C’est celui-ci ?

– Non. »

Etc.etc.etc

Plus vous communiquez avec lui, moins vous êtes libre, tranquille, décisif, déterminé !

Il ne vous permet de faire aucun choix.

Et vous restez dans la lamentation de la tergiversation sans issue.

Mais où est votre Soi dans tout cela ?

Le soi n’a pas d’image.

Vous êtes le « Soi ». C’est une unité. C’est un tout.

Comme les yeux qui peuvent tout voir mais ne se voient jamais. Ils ne peuvent pas. Ou une balance qui peut peser tant d’objets mais ne peut se peser elle-même.

Vous êtes « le Soi »

Vous ne pouvez pas voir votre « Soi » mais juste voir depuis votre « Soi ».

Le problème est que nous croyons que nous sommes une personne, une chose, une matière, un objet.

On s’identifie à cette unique image de « Soi » : le corps !

Et on oublie « l’Être-divin » en nous.

Le corps trahit la pensée, le langage trahit la vérité.

Quelqu’un marche sur votre pied, vous dites : « hé ! Vous m’avez marché dessus !!! Ce n’est pas vous, c’est votre pied.

C’est pourquoi quand on entend une information, c’est faut de dire :

 « Je l’ai comprise ». L’évident est de dire : « je l’ai apprise ».

Car comprendre est en lien strict avec la vérité. Et là, c’est plus correct.

Car en fait, nous regardons et imaginons puis donnons, plus d’autorité au mental pour nous confirmer que c’est vrai.

Or, rien ne tourne en rond dans cette vie.

Chaque lecture est une nouvelle découverte, nouvel apprentissage, nouveau enrichissement.

Or, si on prétend comprendre, on devient figé dans une seule image de « Soi » et « Soi » n’a pas d’image !

Il est au delà du mental, qui coopère avec vous, pour lui donner cette image !

Votre mental ne vous dira jamais de vous quitter un peu

Il ne te dira jamais : « je vous ai fatigué. Je vais garder la maison et vous allez vous promenez un peu sans moi! »

Jamais.

Mais si vous voulez de vraies vacances de votre mental, restez en tant que votre « Soi » : c’est cela l’évidence : la reconnaissance de l’évidence.

N’ayez plus peur de vous!

Vous êtes Vous.

Et votre mental est lui!

Soyez séparés!

Arrêtez votre identification à son image!

Vous n’avez pas d’image!

Vous êtes Etre eternel!

Observez votre réalité, elle est extraordinaire ! Elle est magique !

Regardez le mort par exemple, il n’a plus peur, il est sous terre, il vit sa Vérité sans crainte car il n’a plus de mental.

Ce mental est pour les habitants de la terre qui ne croient pas en leur éternité ; qui ont peur de la mort.

Alors que la plus grande porte qui mène vers Dieu, est quand on sait taire la matière, le mental et ses dictions destructrices !

Votre mental est fâché? Et alors. Qu’est ce qu’il peut faire ? Laissez-le fâché ! Il ne peut faire quelque chose que si vous vous laissez hypnotisé par lui !

Ayez conscience de vous en tant que conscience :

Vous observez les sentiments, le mental, le corps, sa maladie, la douleur… sachant que vous n’êtes pas cela.

Ça ne va pas plaire à votre mental maintenant, surement !

Il ya qui dit : « mais c’est quoi ça ?»

Tentez l’expérience et vous verrez que c’est merveilleux. Vous êtes en paix. Cela ne veut pas dire que vous n’accordez pas d’importance à tout ce qui ce passe en vous, non !

Vous avez mal au dos, c’est une sensation, c’est douloureux. Oui mais vous n’êtes pas décentré par ces effets. Ce sont des effets en lien avec la matière. Donnez-leur l’attention nécessaire sans vous perdre dedans.

Ne vous y identifiez pas !

Soyez  « vous » et la douleur elle !

Et donc vous allez pouvoir provoquer ainsi une séparation dans l’entité de votre mental. Vous n’y êtes plus identifié.

Votre mental se fâche et vous dit : « je vais vous punir » et vous avez à nouveau peur : « non, non, s’il te plait. Je vais faire ce que tu veux ! »

Ou bien vous êtes dans votre conscience et vous savez que c’est une ruse et vous dites : « fais ce qui te plait ! Que ce corps explose. Mais je ne fais que rester ici. Je ne te suis pas. »

Il ya un enfant de 16 ans qui est allé visiter son oncle. En route, il s’est trouvé seul. Il a eu peur. Il s’est dit : « Oh ! Je vais mourir! ».

Puis il a décidé de jouer le jeu.

Il s’est allongé dans la position du mort et s’est dit : « j’attends de mourir, je veux voir ça se passe comment ! ».

Mais ça ne vient pas. Il a alors fait l’immense découverte que son corps est mental  mais son être est eternel. Il sait maintenant qui il est !

Ce n’est que lorsque je ressens que « je suis Moi » que toutes mes dépressions, relations, futur…ne dirigeront plus « Mon Etre ».

Alors quand vous trouvez que le mental vous joue des tours, dites-lui : 

«  Fais ce qui te plait, mets y toutes ta sauce. Je suis ici maintenant. Je ne navigue plus dans tes labyrinthes. Je n’imagine plus ces peurs ! Ce sont rien comme toi : Rien ».

Dites vous cela avec humour, sans efforts, sans rancune, sans opiniâtreté, sans provocation.

Dites-le avec conviction, que vous êtes « Vous », que vous ne cédez plus car vous êtes ferme, austère dans votre décision de ne plus suivre les foutaises du mental.

                                                                                                                Inspiré de Moogi

One comment

  1. http://equilibredessens.fr says:

    Au niveau rationnel, vous pouvez vous répéter des centaines de fois «  Je suis confiant  », si au niveau émotionnel, vous avez validé « Je panique lorsque j’aborde une personne que je ne connais pas », vous serez toujours bloqué par votre peur.

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