L’attention juste Gestion et prise de conscience des perceptions et des sens

L’attention juste

  Gestion et prise de conscience des perceptions et des sens

Parmi mes visiteurs du centre de méditation à Sfax, J’ai eu l’occasion de recevoir une jeune dame dont le corps vit l’expérience   d’une sclérose en plaques.

Evidemment je ne suis pas toubib donc je ne lui sers en rien pour ce pathos.

D’autant plus qu’elle est venue me voir non pour ça mais surtout pour apprendre à gérer son stress lié à la maladie.

Du coup, la première phrase prononcée fut décrivant la maladie que son corps porte ,une larme déniée aux yeux et une agitation ,qu’elle n’a pas pu cacher en dépit  des efforts fournis .

Et bien la présence d’une maladie dans le corps est toujours mauvais signe pour nous .On ne l’accepte pas car habituellement, on est hanté inconsciemment par la crainte de la mort, qui va de toutes les façons arriver donc je ne comprends pas pourquoi en avoir peur.

On n’a pas appris à accepter la maladie.

Du coup, on passe directement à la phase de la réaction et au lieu d’être l’actant de sa vie, on devient une masse de réactions rigides envers soi et l’autre

On dénie toute perception du corps ,on le refuse et ne l’écoute plus. on dirait qu’on le punit étant donné l’anomalie qu’il porte et on oublie qu’on dédouble ainsi inconsciemment sa douleur.

D’abord, celle issue du pathos même. Ensuite celle provenant du refus de ce corps.

Un tas de frustrations s’accumulent en nous puis on ne sait plus pourquoi le corps nous échappe.

On ne le ressens pas, on ne le regarde pas, on ne le cajole pas .Comme si c’était étranger à nous.

Or, la souffrance provient de fait qu’il vit avec nous, inséparablement. Il existe quand-même ! alors, que va-t-en en faire ?

Mains tendues, jambes crispées, lèvres serrées, visage pale et puis après ?

Un esprit sain nécessite un corps sain ; et le corps sain n’est pas à l’abri des maladies particulièrement ; mais c’est un corps accepté par celui ou celle qui le porte quel que soit son état, c’est tout.

Néanmoins, quand vous le refusez, plus vous le négligez autant c’est la tension et la rigidité des membres qui montent inconsciemment  en vous et vous fait  mal, sans jamais  comprendre le pourquoi du comment.

Votre corps a besoin   de votre regard, de votre attention, de votre amour.

Un corps sain est le fruit de l’amour, quelle que soit la maladie qu’il abrite.

La maladie n’est qu’expérience que ce corps mène à court ou à long terme.

Il faut juste apprendre à accepter la différence.

On est tous mortels.

Apprenez plutôt à vous concentrer sur votre mission sur terre, plutôt qu’à vous ruiner la vie et accélérer ainsi et bêtement votre départ.

Ne faites pas comme papa qui a espéré mourir et donc un cancer sur 2 mois de souffrance puis dodo éternel ; j’ai appris de lui, je l’aimais beaucoup.

Pensez que la terre a besoin de vous pour la sauver de toutes ces pollutions et commencez par votre connexion avec votre nature puis, éradiquez touts les mauvaises graines de votre jardin intérieur.

C’est indispensable d’apprendre la bonne habitude de méditer au lieu de l’ancien tic de ne pas le faire.

Cf. le programme méditatif du module1 de la Méthode de l’Éveil.

http://www.lamethodedeleveil.com/module-1.php

 

 

La médiation vous guide à votre paix mentale et à votre concentration attentive intérieure.

La médiation vous assure  une distance protectrice qui développe la résilience  en vous.

Quand vous déniez votre corps et vos perceptions sensorielles  ,vous devenez comme un cheval furieux de l’intérieur ,un cheval frustré ,cagoulé et muselé.

Il suffoque au fond de vous.

Et vous souffrez en silence.

C’est élémentaire donc pour vous libérer de cette prison de déni et de refus, de le laisser courir loin de vous ,seul .Il  galopera fort et à grande vitesse  pour se défouler puis reviendra vers vous  ,attendant tendrement que vous l’enfourchez tendrement .

Votre intérieur perturbé  a besoin de trouver des repères de calme et cela ne dépend que de votre prestation   à vous libérer de tous les conditionnements qui ne vous ont pas permis d’accepter la maladie.

Ne faites plus d’affirmations négatives de genre « Je ne suis bien que si je guéris    ou bien « je refuse ma maladie ».

Au contraire, plus vous l’acceptez ouvertement dans toutes ses manifestations les plus désagréables qu’elles soient, plus elle se trouvera à l’aise en vous et plus vos anticorps trouveront l’opportunité d’être à votre service et non à contre courant .

Enfin et dernier conseil, soyez à votre  éveil .Contrôlez tout geste  nerveux inconscient de votre corps et contrôlez également tout mot prononcé.

Tout ce que vous prononcez est affirmation, si ce que vous allez dire ajoute à vous et à l’autre du bien et de la positivité, c’est ok, si  c’est plainte, jugement ou insulte, choisissez  de garder le silence et de revenir au silence    plusieurs fois  par jour.

Cela agira magiquement sur tous vos mécanismes intérieurs.

 

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