Cursus psychologique d’une femme à 40 ans

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Ma souffrance a commencé quand j’ai conçu mon fils cadet, depuis 9 ans. A ce moment, j’ai senti un nouveau corps me hanter. C’était affreux. J’avais d’énormes douleurs à l’oreille droite. Le circuit vicieux des médecins commence déjà !!! D’abord, j’ai été chez l’ORL, un praticien de renommée, comme quoi !! Compétent ! il parle avec un ton nasal : «  madame !votre problème est neurologique. Vous n’avez rien organiquement, vous devez voir un neurologue. Je ne peux rien pour vous ! Au revoir madame ! «  Quelle courtoisie !!

Ainsi, le deuxième docteur, un neurologue, à qui j’ai expliqué que mes oreilles ne sont plus en harmonie avec le monde. Je ne suis plus réconciliée avec ce qui m’entoure et je souffre mes cuisantes douleurs. Après un IRM sain, elle a décidé que mon problème est psychique, que j’ai un trouble bipolaire. Que je dois me reposer du boulot et prendre un traitement dense, antidépresseur…du coup, j’ai obéi à sa volonté, me considérant malade psychique chronique chronique aussi !!! Cette prise en charge n’a pas duré longtemps puisque j’ai perdu mes règles et que la doctoresse a avoué son impuissance à me consigner la recette appropriée, m’a recommandé d’arrêter mes prises et m’a léguée à un psy qu’elle a tant glorifiait gratuitement !!! Puisque je ne savais rien explique ni interpréter, je me suis soumise, résignée à ma destinée et à ses ordres. Ce psy, lisant la lettre fermée qu’il a reçue de sa collègue avec un « je peure qu’elle a une dépression » !!! m’a dit que mon pathos est un excès de sensibilité qu’on appelle : troubles maniaco-dépressifs. Et des traitements et des médicaments somnolents et une année blanche, alitée comme une ratée piteuse qui a perdu de loin, à la fleur de l’âge, sa vie qu’elle rêvait rose, belle, douce et pleine de tranquillité… des auscultations continues,  des ordonnances de suite et le lit de Morphée. Toutefois, l’oreille riposte à s’adoucir et peine de l’incompréhension du monde. Au terme du neuvième mois de suivie, j’ai exprimé au toubib mon désir ardent de reprendre mon boulot de prof comme j’ai toujours été. Tout cruellement, il m’a regardée comme à un pignon qui a sauté de sa gueule, en rotant avec l’air moqueur : Hih ! Et vous croyez pouvoir reprendre avec votre maladie ? Impossible ! »

Détruite de pessimisme, provoqué de sa réaction, je suis allée chercher au pif, un autre médecin, psy par évidence puisque je ne dispose d’aucun autre diagnostic. Et c’est quoi cette mode de troubles bipolaires !!! à peine lui avais-je dit que l’oreille souffre mal ce monde et son entourage sonore, qu’il a mis la  main dans son armoire , sadique , pour me donner une boite de comprimés antidépresseurs destinés aux maniaques, à grands effets indésirables allant jusqu’à la mort subite !!!J’ai lu le prospectus, c’est une habitude et une mesure de précautions que je prends inévitablement à l’encontre de tout traitement ! Et je suis sortie blême à un autre ORL, décidée à détecter seule, comptant sur le Suprême, ma maladie que je ne sais pas nommer mais qui n’est pas ce qu’ils marmonnent!!! Un type vieux, ancien, donc expérimenté et peut m’aider : « oui madame ! Ben !…vous avez raison de souffrir, vous avez un eczéma auriculaire. C’est psychosomatique, mais cherchez des moyens doux pour vous soigner, voyages, divertissements…et puis évitez ces traitements lourds et langoureux des psys, vous êtes bien, voilà, prenez cette ordonnance et « Divarius » va vous aider un peu, je vous verrai dans un mois ».

J’ai repris espoir, j’étais aux anges criant ma bonne santé, je voulais que tout le monde sache que je suis bien et que ce n’était que des hallucinations d’autres … médecins !!! Je n’ai rien, oui, c’est la voix de mon ressenti, je n’ai rien. C’est un eczéma qui va être soigné et je serai en superbe forme. Mais l’eczéma s’est propagée sur le visage, les yeux, le cou, la poitrine, une dermatologue, dépistage, long, et ce n’est que 6 mois après que j’ai trouvé le remède par internet en testant les produits, j’ai une allergie au zinc !!! D’où ça vient ???  C’est les nerfs, le stress, la fatigue, la course contre la fameuse montre !!! Et bien pour la dermatologue ce n’est pas un dépistage correct, un eczéma est une allergie à quelque chose de matériel donc c’est loin d’être psychosomatique. Et moi, au moindre stress, j’ai la peau qui s’assèche et se ride et gratte et picote et gonfle et, et, et… « Xémose Uriage » m’a aidé et ce n’est pas le médecin qui me l’a prescrit, c’est l’internet !!!

« Divarius » m’a aidée. Une histoire d’amour a commencé entre lui et moi, au point de ne vouloir revoir le toubib et continuer heureusement à me délecter de le consommer. Et une année passe déjà avec une prise par jour. Mais, ça ne colle plus et je ne ressens plus l’effet magique d’harmonie extatique avec la vie. Donc pourquoi pas un second comprimé. Ah ! ça résout ma difficulté. Quelle joie ! Peu de temps après, même deux prises ne faisaient plus rien. La douleur arrache les chaines de la pseudo-tranquillité et détient l’engrenage de plus bel !!! Elle battait tout et la ruine reprenait…

Que faire ! Après avoir demandé l’avis de quelques amis facebookiens, étant donné que je suis engouffrée dans l’abîme, bloquée, perdue, égarée, hagarde…

Et ben ! … un autre psy et j’ai encore une fois ce qu’on appelle…euh ! Trouble bipolaire !!! Ou, euh !…bipolarité, trop heureuse, trop malheureuse, troubles d’humeur…la maladie du siècle que je n’ai pas mais dont j’ai porté l’habit noir et morne. Le sevrage de « Divarius » était pénible, j’ai bien enduré mes maux de tête, vertiges, douleurs, nausées,… des mois durant, et un rebranchement de plus avec un traitement de fond, dicté par un praticien spécialisé de plein dans cette souffrance… disant qu’au bout de trois mois, j’ai failli me suicider. Heureusement que j’avais la foi et que je savais que c’est une épreuve de plus de ma patience et que le suicide et une grande hérésie qui me condamnera à l’Elysée éternellement. Idées noires, lugubres, vie morne, insensée. Douleurs, fatigabilité et…Oreille qui hurle. Revisitant ce grand praticien, j’ai exprimé mon malaise et mon insatisfaction du résultat par quelques mots et un regard dégoûté ; c’était plus fort que moi, sous l’emprise du médicament pris à tort ; du coup, il m’a fait une crise de dénigrement dans son bureau, comme si on était au marché. «  Tu es toujours comme ça ! je suis fatigué ! je ne sais plus quoi faire ! … hurlant, criant, … très bizarrement, j’ai oublié que c’est un toubib et je pensais voir devant moi un marchant de pommes moisies faute de temps…

J’ai quitté le lieu sans retour et…sans mot dire, je suis en dépit de tout, bienveillante et je ne trahirai jamais mon caractère.

De retour chez-moi, j’ai tout déversé dans la poubelle. Plus de médicaments, plus de rien, je vais transcender autrement. L’impulsion de la douleur, ne m’a pas laissée indifférente à la crainte de je ne sais quoi qui génère ce mal !!! enfin, on m’a indiqué un autre psy, je ne voue plus la moindre confiance à quiconque mais je n’y peux rien, il faut que je trouve une explication. Ce dernier, depuis la première rencontre, le premier échange, n’a pas voulu croire que j’ai cette bipolarité. Je n’en donne pas de signes !!! C’est l’irritabilité qui nuit à l’oreille, c’est tout !!!

C’était si doux et apaisant encore une fois, et  « tranxène10 » suffisait pour amadouer et mitiger le stress de temps en temps. C’était pas mal comme recette surtout que ce n’était pas addictif. Ainsi, j’étais rassurée. En parallèle, il y avait mon généraliste, qui ne croyait pas non plus à ce pathos psychique dans mon corps. Il a fait une petite recherche et m’a dit tu as « l’hyperacousie ». C’est ta maladie, ma fille. J’étais impressionnée par ce mot si phonétique et je suis allée voir sur net ; et bien… c’est ma maladie. Elle ne touche que 2/100 de la population et elle est due au stress.

Finalement, je suis dans ma peau, finalement je me retrouve, je me reconnais et décide d’arrêter l’enseignement, faire du yoga et … être moi, seule voie de transcendance.

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