Quand la différence avec l’autre

Enrichit sur Ce que nous sommes.

Je suis sortie en famille estiver  dans un hôtel à Nabeul.

Petite ville côtière, sur le cap bon de la Tunisie, au nord-Est.

Beau temps, soleil chaud et  convivial et belle plage.

Ou était content de se permettre quelques jours de relaxation dans la nature.

Bungalows, verdure et vue de mer…., quoi de plus beau pour être en forme avec l’intérieur et sentir en totale harmonie.

A l’hôtel, il n’y avait pas beaucoup de Tunisiens, mais c’était surtout des russes. Familles russes.

Ça m’a fait un peu bizarre. On a toujours été habitué à voir des touristes surtout européens et  je faisais généralement rapidement des amies pour échanger et nous amuser ensemble pendant les vacances.

Cette fois, il y a une différence, il y a des différences

Ils ne parlent que le russe, donc impossibilité de communication.

Toutefois quand j’ai pris seule, la posture  assise pour méditer au bord de la mer, une dame allongée sur la chaise langue, à lire un bouquin, m’épiait au-dessus du livre.

Des enfants qui passaient devant moi,  répétant  de petites phrases griffonnées dont je n’ai compris que le mot «Bouddha » « Bouddha ».

Heureusement, qu’il est universel ; Néanmoins, ce sont les objectifs  de sa discipline qui échappent réellement a l’humanité, tels la paix intérieure et le repos mental qui découlent de la Méditation.

Cf. module de la Méthode :

https://www.lamethodedeleveil.com/module-1.php

Et puis, au fur des jours qui passent, je vois, observe et note….

Et bien c’est un peuple réellement isolé, a part, et qui a des spécificités visibles a l’œil nu.

Les hommes et femmes sont  attachés à leurs familles, ne s’occupent  que d’être réunis ensemble sauf que :  pas de bisous ou câlins ou regards affectifs échangés.

Même pas avec leur enfants.

On est ensemble géographiquement, on est présent pour être proches sous le parasol ou dans le restaurant, sans être du genre à trop échanger ou faire preuve de joie de vivre ;  c’est en tout cas une observation purement personnelle.

Quand ils se fâchent contre leurs enfants agités, ils les tapent aux fesses

Ils ne portent pas de casquettes. Soit tête directement exposée au soleil même a 40 ° à 12h ou 14h ou 16h, soit des femmes qui portent des foulards (allure de omi sissi : frange sur le front , avec un joli nœud  en haut, au milieu de la tête foulards colorés et gais, dames bien maquillées,  même dans la mer, faux-cils et jamais une dame n’ose mouiller ses cheveux, tête ou visage !

Cheveux tirés, avec de la laques et bien  entretenus partout où la dame russe est !

une société où la femme privilégie les cheveux. Cheveux blonds, légèrement crépus avec frange, c’est indispensable à leur identité.

Cheveux qui bizarrement ne perdent pas de forme ni pendant la baignade, ni lors du bain de soleil, ni au sommeil , un même par la vapeur des frites et des crevettes au restaurant, ni le soir sous la brume, au bord de la piscine ou tout le monde assiste aux animations de l’hôtel.

J’ai profité d’une séance d’aérobic avec une belle russe mince, et très souple et active, souriante et  qui parle un peu l’arabe, elle dansait à son rythme , très fort !…et tout le monde était toujours décalé.

Ce Peuple est particulier également dans son rapport avec le mets  et la table.

Il y en a vraiment des Césars. Très grand et ronds.

Et c’est visible qu’ils aiment beaucoup manger.

Ils attendent 30 min avant l’ouverture du restaurant, à se bousculer devant la porte.

Ils courent vers les plats, se servent avec leurs mains pour tâtonner les pommes et les tranches de pastèques avant de choisir les plus mûrs et grandes.

J’étais en rang à me servir de quelques crevettes. Quand mon tour est venu, sans meme pouvoir bouger, il y a une russe que m’est tombée  de je ne sais où, m’a bousculée  et  a tiré la spatule de ma main, « en vain », pour se servir seule, sans respecter les 20 en rang et qui devaient passer avant elle !

Et puis ça a donné également envie à celle derrière moi de faire la même chose, me poussait en balbutiant de je ne sais quoi en russe et tirant la spatule de ma main farouchement, bouche bée, ça m’a paru bizarre, j’étais ébahie, étonnée et comme hypnotisée !!

Je me suis contentée, face à ce bazar, de les regarder aux yeux, les deux, disant « mais …euh ! Attendez ! Doucement !… »

Bref, je ne suis servie et partie les laissant s’engueuler ensemble

Ils bousculent et se bousculent.

Ils décortiquent et mangent le thon et les crevettes avec leurs doigts.

Et puis vient le plateau des omelettes ;

Chacun se sert d’au moins 5 omelettes donc le plateau se termine avec le seconde client déjà et le rang s’éparpille, déçus !

Puis ca recommence de la même façon.

Les croissants le matin par dizaine dans l’assiette !!!

Ils sont grand et gros et mangent beaucoup et avidement !

Ils mangent tout, même les sardines pourries, présentées aux clients par ce restaurant 4 étoiles, sans aucune, justement !.

On nous a servi dans ce restau, des plateaux de sardines pas fraiches et qui brulant la langue au 1 ère contact tellement elles ont passé beaucoup de temps sans congélation apparemment. Mais, chose remarquable, ils mangent tout avec avidité.

Et je suis même allée à chercher l’explication dans leur contexte

historico- économique.

Une société qui a recu l’éducation socialiste est normalement habituée à produire en pensant à l’autre et à diviser équitablement les biens.

Donc psychologiquement, ils ne peuvent pas se sentir rassasiés ni désaltérés car ils partagent tout et le tout nesuffit toujours pas.

Ceci ancre probablement en soi la frustration et le sentiment du manque et c’est inconscient.

On se fait des limites et on leur donne ( les frustrations) le droit de gérer notre existence.

Je dois…

Et ne dois pas…

Là,  des freins naissent inconsciemment et nous accablent la pensée, l’acte et la parole ; ( pour vous en libérer, vous pouvez consulter le module 1de la Méthode : https://www.lamethodedeleveil.com/module-1.php )

Puisque les vacances sont une période de liberté dont ceux-là ne sont pas habitués, ils doivent en profiter sans permettre à quiconque de leur prendre leur part(de vin, viande ou omelette, allant aussi aux patisseries, servies en pagailles et consommées en un clin d’oeil.

Un régime socialiste qui ne leur a peut-être pas appris l’esprit de concurrence pour regarder l’autre, l’imiter et devenir aussi compétant que lui.

Un système qui leur a peut-être fait sentir que leurs corps sont  des machines qu’il faut entasser dans les beaux moments pour avoir les beaux souvenir lors des pires moments.

Un régime qui n’a peut-être pas nourri chez eux l’attitude classe, de leurs voisins ni la sobriété de leurs hôtes.

Un régime qui leur a appris que remplir  l’estomac est son passeport à la vie.

Oui, mais où sont les crevettes ….

Oui, mais  où sont les sardines pures, pastèques, gâteaux, viandes, grillades , etc..

Est-ce qu’ on vit pour manger ?

Ou bien mange-t-on pour vivre …. ?

L’esprit  avide se voit à ces reflexes et ce n’est l’apanage ni du régime politique socialiste, ni de celui Bourgois ou hiérarchique qui soit !

C’est une question d’état d’esprit.

L’esprit sain fait le corps sain.

Car quand on apprend que la grandeur et la richesse est beaucoup plus profonde qu’un plat de crevettes, on peut jeuner des heures on jours durant, sans appétences ni désirs, que celui de ressusciter l’être à l’intérieur de soi et s’harmoniser avec.

Puis,  en ressortira inévitablement,  l’équilibre diététique et l’alimentation saine et sobre sans cupidité ni peur du manque !

Le vrai manque est a la base dans la tête.

https://www.lamethodedeleveil.com/module-1.php

Voici donc un petit aperçu sur un peuple que j’ai en l’homme eu l’occasion miraculeuse de découvrir pour la 1 ère fois de ma vie.

Un peuple à part, avec qui il me manquait la langue russe,

une langue à part, d’un peuple qui ne cherche peut-être pas, l’universalité de la communication.

Ravie !

Lieu et temps : 26 -7-2016 à Nabeul

Hôtel Royal Ladi