Comment agir avec un enfant désobéissant?

“Si tu ne restes pas sage, je te punis… »
« Si tu n’as pas de bonne moyenne, tu seras puni… »
« si tu étudies bien, je t’envoie en excursion ! »
« Arrête, stop ! Silence !… »
On fait inconsciemment beaucoup de chantages à nos enfants ; on les frustre et leur fixe une image claire de ce qu’IL FAUT !
On les menace inconsciemment ;
ils culpabilisent si on leur promet alors, un cadeau de valeur car ils sentent qu’ils ne le méritent pas forcément si ils n’ont pas les bonnes notes ou actions!
On les bloque et anime leur mécanisme de stress, inconsciemment ;
ils étudient donc avec stress et non amour, tension et non plaisir ;
D’où le malheur d’aller à l’école et se répéter tous les jours, dans un rythme infernal de séquestration et de douleur ;
ils sont tristes les enfants et on n’arrive pas à savoir pourquoi ;
Et pourtant la réponse est plus lucide qu’un soleil caniculaire :
ON LES MANIPULE INCONSCIEMMENT ET COMPRIME LEUR LIBERTE ;
Si l’enfant est triste c’est qu’il n’est pas LIBRE ! ( à l’intérieur).
Les enfants se bloquent à un très jeune âge, ils ressentent les freins alors qu’ils sont né pour ressusciter leur liberté et en profiter pleinement !
On les use moralement ! on les frustre car à la base, on est bloqué, frustré, manipulé, et freiné par le système, l’éducation, le stress etc…
.et on passe ça tristement à nos mômes !
Il faut arrêter la violence dans le regard, dans le mot, dans l’acte, dans la pensée,
Il faut apprendre à vous libérer pour transmettre consciemment, ces ondes positives comme vous avez toujours transmis inconsciemment celles négatives qui ont provoqué les difficultés actuelles dans votre vie de famille.
Il faut répondre aux questions infinies de vos enfants, avec une bonne qualité d’écoute attentive et d’intérêt.
Il faut montrer par votre attitude juste que vous êtes là pour votre enfant, pour son bonheur, pour l’aider à renforcer son estime de lui-même et non son manque de confiance en lui.
Il faut que vous gériez vos peurs pour devenir courageuses(x) et apprendre à vos enfants de mettre fin à leurs peurs provenant de vous, inconsciemment.
Il faut changer de stratégie, au lieu de celle aboutissant à la colère, il y en a d’autres favorisant l’entente, la paix et la sécurité…
Apprenez à changer la formulation avec votre enfant ; au lieu de :
« si tu restes sage, je te fais un cadeau » ( ça marche pas)
è Dites : qu’est-ce que tu te prépares à faire pour aujourd’hui, le matin, l’après-midi, le soir ? etc…
Vous lui apprenez ainsi à gérer son temps et ses capacités et moyens,
Vous lui apprenez la responsabilité.
Dites : viens chérie, qu’on fasse un plan d’action de notre journée.
Etc…
Vous lui proposez ainsi la liberté de choisir, de réfléchir et planifier ses jeux , sa journée et sa vie ;
Là il se lancera dans l’exécution de son plan, vous dans le vôtre également ;
Et vous n’aurez plus besoin de « chanter le cadeau », il recevra inévitablement votre « récompense » ;
Comment ?
Quand il vous fait preuve d’avancement dans son plan, vous le félicitez, vous lui montrez que c’est comme ça qu’il sera à l’aise, que vous êtes là pour l’aider à trouver la bonne idée qui l’aidera dans sa vie par la suite ;
« bravo chéri, tu vois comment tu deviens plus sûr de toi et à l’aise ?
je t’aime et je suis fière de ti, chéri ;
Sache que je suis toujours là pour te donner des conseils et t’encadrer, te contrôler car je suis ta maman qui t’aime et te veut heureux, mais c’est toi qui décides chéri si tu veux être heureux et suivre mes conseils ou le contraire, mais je te dis mis c’est à toi de voir ! »
Ainsi vous aboutissez à vos finalités sans pressions ni frustrations.
Car vous gagnez la confiance de votre enfant.
Apprenez lui la valeur du choix : « tu préfères faire ton exercice avant le dîner ou après ? »
Ça l’aidera à décider et assumer.
Il se sentira donc dans la nécessité de se montrer Grand ; et n’oubliez pas de laisser le temps agir,
àça nécessite la persévérance et des mois parfois pour s’incruster.
Parlez avec eux quand ils commettent des bêtises, décrivez la bêtise à haute voix :
« tu crois que c’est le bon choix ?
tu penses que c’est agréable ainsi fait ?
tu as fait ce choix de dormir sans terminer ton exercice, tu crois que c’est ainsi que tu réaliseras tes voeux ?
Osez mettre votre enfant devant le fait accompli de sa parole quand i vous dit : « je n’aime pas l’école »
et osez lui dire :
« je n’ai pas peur de ta décision si elle est bien fondée mon enfant ! Si tu ne veux pas étudier, ok ! mais il me faut une réponse à cette question : que veux-tu faire à la place de l’école ? quel est ton rêve ? qu’est-ce qui te rend heureux ? il faut être clair mon amour ! , je t’écoute et tu es en tout cas libre de choisir, mais quoi en alternative ?»
Dites ça avec beaucoup d’amour, d’empathie et de compassion ; votre regard tendre et doux, fera qu’il multipliera ses efforts pour aller dans le sens de la recherche et de la découverte de son désir d’une part, et dans le sens de ce que vous voulez lui transmettre de l’autre ;
Votre enfant a besoin de sentir la sécurité dans votre attitude et surtout dites-lui :
« je te fais confiance mon chéri, je t’aime »
« sache que maman t’aimera pour toujours et n’arrêtera jamais de t’aimer et t’aider, je suis là pour toi »
Câlinez vos enfants.
Dites tout le temps des mots d’amour ;
S’ils abusent et vers la fin des vacances sentent que tout est réalisé comme ils l’ont voulu et donc ils reprennent les cris, la désobéissance et la perturbation, misez sur les arguments affectueux :
Tout en jouant, la déçue, dites à haute voix, en jouant la triste et déçue:
« oh mon Dieu ! j’ai horreur de ce ressenti que je subis parfois quand quelque chose me dit que j’aime mon enfant beaucoup plus qu’il ne m’aime ! qu’il ne pense pas assez à moi, qu’il ne pense qu’à ses caprices ! »…
Cela va l’attendrir et il sera mobilisé pour changer de comportement violent ou désobéissant ou répugnant à comportement doux, attendri, responsable de montrer à sa maman qu’il l’aime ;
À ce niveau , vous montrez à votre enfant que seul l’amour compte, que seul l’amour désamorce la violence, que seul l’amour sauve notre vie de famille ;
Enfin, votre enfant a besoin de commettre des erreurs pour savoir estimer haut ses réussites.. tout comme vous, acceptez vous, et acceptez le.
Bien à vous MalakSans titre..

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